Les Projets Régionaux de Santé vus des Conseils régionaux
La demande de soins
en France est en constante augmentation en raison notamment du vieillissement
de la population et de la prévalence
croissante des pathologies chroniques nécessitant une prise en charge
quotidienne et par différents professionnels de santé. Dans toutes les enquêtes
d’opinion, nos concitoyens nous disent à la fois leur attachement au service
public de santé, et le sentiment croissant de dégradation des conditions
d'accès à ces services. Ce sentiment heurte de plein fouet la dimension
égalitaire attachée à la notion de service public (égalité d’accès géographique
et sociale).
En effet, la santé renvoie à une problématique plus générale d'accès aux services publics et d'aménagement des territoires. En ce sens, elle interpelle les élus régionaux. Cette question se pose avec une acuité toute particulière dans les espaces ruraux et dans certains quartiers urbains en situation de désertification médicale, paramédicale et odontologique.
Car les acteurs de la santé changent. Leurs attentes évoluent. Ils/Elles revendiquent légitimement une meilleure conciliation vie professionnelle / vie personnelle. Ils aspirent à un exercice de la médecine moins isolé et davantage coordonné. Enfin ils veulent travailler dans un univers où les nouvelles technologies sont intégrées à leur exercice.
Les représentants des citoyens/usagers, autres acteurs de la santé, ont eux aussi changé. Ils veulent être associés au pilotage du système de santé, afin d’apporter plus de légitimité aux décisions prises. L’avenir de la santé dépend aujourd’hui de la mise en œuvre d’une réelle démocratie sanitaire.
La loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (dite loi HPST) devait faire évoluer le système de santé français au vu des changements et attentes évoqués ci-dessus. Elle affichait une ambition réformatrice que devait notamment incarner le Projet de santé régional dans chaque ARS. Mais force est de constater que les défis sont loin d’avoir été relevés et que la démocratie sanitaire est encore loin d’avoir été instaurée.
En effet, la santé renvoie à une problématique plus générale d'accès aux services publics et d'aménagement des territoires. En ce sens, elle interpelle les élus régionaux. Cette question se pose avec une acuité toute particulière dans les espaces ruraux et dans certains quartiers urbains en situation de désertification médicale, paramédicale et odontologique.
Car les acteurs de la santé changent. Leurs attentes évoluent. Ils/Elles revendiquent légitimement une meilleure conciliation vie professionnelle / vie personnelle. Ils aspirent à un exercice de la médecine moins isolé et davantage coordonné. Enfin ils veulent travailler dans un univers où les nouvelles technologies sont intégrées à leur exercice.
Les représentants des citoyens/usagers, autres acteurs de la santé, ont eux aussi changé. Ils veulent être associés au pilotage du système de santé, afin d’apporter plus de légitimité aux décisions prises. L’avenir de la santé dépend aujourd’hui de la mise en œuvre d’une réelle démocratie sanitaire.
La loi du 21 juillet 2009 portant réforme de l'hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (dite loi HPST) devait faire évoluer le système de santé français au vu des changements et attentes évoqués ci-dessus. Elle affichait une ambition réformatrice que devait notamment incarner le Projet de santé régional dans chaque ARS. Mais force est de constater que les défis sont loin d’avoir été relevés et que la démocratie sanitaire est encore loin d’avoir été instaurée.
L'intégralité de la tribune sera publiée les jours prochains dans la presse spécialisée et sur ce blog.
Tribune, Madeleine Ngombet-Bitoo, Vice-présidente de la Région Poitou-Charentes, Présidente de la Commission Santé de l’ARF, Membre de la Conférence Nationale de Santé
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