Le vendredi 20 juin 2014
Au terme d'une semaine de stage en Grèce sur le thème des réformes après la crise, je retombe brutalement dans l'arène en France. Coincée dans le RER , au point de rater mon dernier train après une course effrénée dans le métro parisien, j'ai finalement trouvé une solution dans un train sur une autre direction, avec possibilité de correspondance pour le Poitou. Pas le choix, et pour cause Conseil d'administration super important de la maison Maria Casares le lendemain, et autres manifestations dimanche auxquelles la présence du conseil régional est indispensable.
Et je me rends compte de l'extrême tension dans laquelle la société française est plongée.
SNCF: cette grève grand barnum qui coûte cher aux citoyens qui vont travailler, aux étudiants qui vont passer le Bac et donc à leur avenir, à l'entreprise SNCF chaque jour, à l'image de la France.
Intermittents du spectacle: en grève, ils réclament un régime d'indemnisation de chômage spécial affiné selon les particularités de leur métier. Une menace d'annulations des festivals et spectacles à venir plane, augurant d'un été culturel fortement perturbé.
Les syndicats: jusque boutistes par leur base, incapables pour certains d'entre eux de négocier, mais aussi de défendre l'intérêt général.
Les citoyens: exaspérés.
Le gouvernement: coincé, tentant de réformer et de trouver des solutions justes à toutes ces légitimes revendications.
Ci dessous la photographie de l'état de l'opinion française sur un des syndicats, en pointe dans la reconduite de la grève depuis plus de 10 jours: la CGT.
le parisien.fr
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